Un pont, un homme, un fleuve. L'homme marche sur le pont qui domine le fleuve. Le ciel est gris. L'homme est drapé de noir. Une promenade triste.
Une plante, grasse. Son pot est posé sur un océan de papier blanc. Des requins le peuplent. Si on ne les voit pas vraiment, on les devine du moins : leur aileron dépasse du papier. Autour du papier blanc, une drôle de fouillis : des sacs poubelles? Je ne saurais dire. Des traces de saleté. Allez savoir.
Est-ce une fleur dotée d'une belle couleur rouge vif, tachant sa belle robe blanche immaculée? Ou est-ce du sang? Est-ce pur? Est-ce mal?
“Je suis seul”, répondis-je Il le note dans son registre Frileuse nuit d’automne. -Issa